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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
1830, une année de révoltes ? Entre les « Trois Glorieuses » et les scandales artistiques, la France bouleversée !
Dès 1831, Eugène Delacroix (1798-1863) a tiré un chef-d’œuvre romantique de la Révolution de 1830 avec cette peinture allégorique : La Liberté guidant le Peuple (1831, musée du Louvre à Paris).
L’allégorie de la Liberté, sous la forme d’une femme du peuple, entraîne derrière elle toutes les classes sociales, de l’étudiant au gamin des rues. Plus tard, Victor Hugo s’inspirera de cette toile dans son roman
Les Misérables.
Les « Trois Glorieuses » :
Préparées
en grand secret et signées par
Charles X le 25 juillet 1830, les quatre ordonnances de Saint Cloud – suspendant la liberté de la presses, dissolvant la Chambre, restreignant le droit de vote – déclenchent l’insurrection de juillet. Ce sont les journalistes, les plus directement touchés, qui sont les premiers à réagir. Ils se réunissent au journal Le
National et rédigent une protestation dans laquelle ils refusent de reconnaître la dissolution des Chambres des députés.
Une émeute est alors déclenchée le 27 juillet 1830 suite à une intervention policière pour empêcher la sortie de trois journaux : Le National, Le Globe et Le
Temps. 12000 hommes interviendront commandés par le Maréchal Marmont.
Le lendemain, la Bourgeoisie se joint aux insurgés.
Le drapeau tricolore est déployé (celui de la
Révolution de 1789) pour l’opposer au drapeau blanc fleurdelisé du roi. En raison de l’incapacité des armées à progresser dans la capitale, Marmont doit replier ses troupes sur les quartiers les plus aisés du
Louvre, des Tuileries et de la place Vendôme.
régiments de l’armée royale changent de camp.
Marmont doit évacuer Paris. Le soir, le Roi, fait savoir qu’il retire les ordonnances. Mais personne ne veut l’entendre.
Quelques jours plus tard, suite à la renverse de
Charles X et à la monarchie constitutionnelle, beaucoup comptent restaurer la République. Le 30 juillet les