Evolution de la prothèse au cours du temps

Il existe de nombreux textes qui ont été rédigé parlant de personnes invalides ou amputés : Hippocrate de Cos (460-370 av. J.C) est l'auteur du premier écrit portant sur la réalisation d'amputations à visée thérapeutique pour des patients présentant une gangrène, puis, au Vème siècle avant J.C, une pièce rédigée par le poète Aristophane, «Les Oiseaux», comporte un rôle pour un invalide portant une jambe de bois. À la même période, l'historien grec Hérodote racontait dans «Calliope» l'histoire de Thereupon Hegesistratus d'Élée, personnage qui se serait amputé la jambe pour échapper aux spartiates, puis se serait réalisé une jambe de bois.
Pour remplacer un membre amputé, les blessés doivent bénéficier d'une prothèse.
Les premières prothèses remontent à la Préhistoire, au temps où les hommes ont commencés à se tenir sur leurs deux pieds. Une fois debout, ils ne cherchaient qu'à le rester. L'instinct de survie était fondamental, ils leur fallu donc trouver de quoi remplacer leurs membres qui ont, pour diverses raisons, du être amputés.
Des traces d'un acte d'amputation de l'avant-bras ont pu être mises en évidence sur un squelette datant d'environs 6900 ans, retrouvé dans le site néolithique de Buthiers-Bulancourt en France. D'après des chercheurs allemands, les Égyptiens étaient capables d'amputer et de concevoir des prothèses. Ces chercheurs ont fondé cette théorie sur une femme morte depuis plus de 3000 ans, amputée de son orteil droit qui fût remplacé par une prothèse en bois sculpté. Dans l'antiquité, les individus mutilés à la jambe se la remplaçaient par une jambe de bois.
Pendant le Moyen-Âge, les prothèses avaient seulement pour but d'être fonctionnelle, elles étaient soit des pilons, soit des crochets. Comme à chaque époque, seules les personnes aisées pouvaient bénéficier des prothèses les plus sophistiqués, car c'étaient les plus chères. Les prothèses de cette époque étaient lourdes, encombrantes et très