Tpe sur la 3d
[pic] le cratère du Puy Pariou (Chaîne des Puys)
1 ) Definition de l’anaglyphe
L’anaglyphe, qui signifie « sculpté ou ciselé en relief » en grec, reste le moyen le plus simple pour la réalisation de vues stéréoscopiques (Procédé permettant de restituer une impression de relief à partir du fusionnement de deux images planes d'un même sujet.). C’est pourquoi les magazines, généralement de vulgarisation scientifique ou à destination des enfants, proposent régulièrement aux lecteurs des vues anaglyphes dont le relief est restitué par le port de lunettes filtrantes rouge/cyan : on scrute avec étonnement ou déception la lune, les petites bêtes en 3D, les sportifs en action ou la nature accidentée… Le web n'est pas en reste et l’on y trouve une profusion de vues en tous genres, des photos de vacances aux photomontages surréalistes de plasticiens. L’anaglyphe est incontestablement le procédé de mise en relief le plus répandu, le plus « vulgarisé ».
2 ) Histoire de l’anaglyphe.
En 1853, Wilhelm Rollmann (Allemagne) présente des dessins stéréoscopiques jaune et bleu observés à travers des verres bleu et rouge. En 1858, Joseph Charles d’Almeida (France) projette des stéréogrammes photographiques (se dit des clichés photographiques doubles qui permettent d'obtenir une perception en relief par le procédé de la stéréoscopie.
Représentation graphique qui comporte plus de deux dimensions) sur écran à l’aide de deux projecteurs équipés de filtres rouge et vert ; les spectateurs portant eux-mêmes des verres colorés, il fait connaître ce mode de restitution du relief à l’académie des sciences de Paris. (Note : en 1868, 40 % des images du dépôt légal à la bibliothèque nationale sont des vues stéréoscopiques !). En 1891, Louis Ducos du Hauron (France) met au point la superposition de deux images rouge et bleue sur papier et baptise son procédé du nom d’ « anaglyphe ». Le procédé est peu exploité en France jusqu’aux années 1920. En 1923, Léon Gimpel (France) réalise une