3) Détection de l’EPO en tant que produit dopant

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Il existe deux types de contrôles contre l’EPO, les contrôles sanguins et les contrôles urinaires.

Les contrôles urinaires permettent d’identifier l’EPO de synthèse, qui est fabriqué dans des cultures de cellules d’hamster chinois, et cet EPO se différencie dans de très petits détails de sa structure protidique. On voit ces différences avec un test IEF (=Isoelectrophorese), mais le problème est que ce test est très couteux au moins 150€. Il nécessite 3 jours de travaux pour une fiabilité maximale, qui permet de préciser le pourcentage d’EPO de synthèse et d’EPO naturelle. Et ces tests ne peuvent être effectués à grande échelle. Cette technique a été mis au point par le laboratoire Chatenay-Malabry. Pour valider ce test, les chercheurs doivent prendre en considération toutes les autres variables susceptibles d’imiter ces différences. Le principal avantage de cette méthode réside dans le fait que la présence exogène d’EPO est détectée directement. Les inconvénients sont d’une part que cette détection ne peut se faire que pendant la prise de médicament ou au maximum dans les trois jours qui suivent son administration (nécessité d’effectuer des contrôles inopinés) et, d’autre par la réalisation de ces tests est relativement difficile.

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Les contrôles sanguins, servent à voir le taux d’hématocrite de coureurs, l’UCI a décidé qu’il était interdit aux coureurs d’avoir un hématocrite supérieur à 50%. Sachant que ce test est moins onéreux et qu’il peut être réalisé à plus grande échelle. Mais cette limite est contournée par les cyclistes, qui contrôlent leur hématocrite, par dosages précis ou par des infusions diluant le sang. Pour que ce test soit valide, les chercheurs doivent prouver que les paramètres en question sont uniquement altérés par l’administration d’EPO et non par d’autres facteurs tels que le sexe, l’origine ethnique, l’entraînement, l’altitude. Les avantages de cette méthode résident