I) Le VTT de descente et sa discipline

Nous allons étudier la descente en VTT, un sport individuel, principalement contre la montre sur des pistes en pente. Cette discipline est donc un de sport de vitesse.
La descente consiste à dévaler des pentes le plus vite possible. On peut y rencontrer plusieurs obstacles naturels, comme des racines, des branches, de la boue, des cailloux, des bosses et un circuit en pente.
Lors des compétitions, les vététistes descendent selon un temps de course de 2 à 5 minutes pour un parcours de 1,5 à 3,5 kilomètres.
Les VTT de descente sont des vélos conçus spécialement avec des matériaux bien définis pour mener à bien cette discipline.

Le VTT de descente est un vélo extrêmement gros, parmi les plus gros d’ailleurs. Sur ce vélo, tous les matériaux sont surdimensionnés par rapport aux autres VTT.
Le VTT de descente a pour structure principale le cadre, qui est un composant fixe généralement en aluminium, car il s’agit d’un métal léger et résistant, et sa densité est 3 fois plus faible que l’acier. Le cadre dispose d’un centre de gravité relativement bas, afin de favoriser la stabilité et la maniabilité du VTT. Celui-ci est relié à quatre autres composants: * La selle qui nous permet de nous assoir, or le vététiste est souvent debout alors elle est réglée très basse.

* Le guidon qui est fait en V afin de rehausser les épaules. * Le pédalier où il y a les pédales et le plateau qui permet d’enrouler la chaîne, il fait entre 38 et 40 dents, ce qui est supérieur à la normale ; le dérailleur arrière, qui déplace la chaine sur le pignon ; il est obligatoire d’en avoir un, car des gravats se prennent dans la chaine ; et un anti-dérailleur parce que le vélo est soumis à beaucoup de secousses, ce qui empêche la chaine de sauter.

* Les roues qui agissent sur le déplacement du vélo. Elles n’ont pas de chambres à air alors les pneus sont directement fixés sur les jantes en métal. Il y a également les deux freins :