L’intelligence artificielle (IA) est née de l’idée que des machines extrêmement perfectionnées pourraient être « intelligentes » si les savants parvenaient à expliquer la façon dont fonctionne l’intelligence humaine. En effet, s’il est possible de démontrer comment fonctionne notre cerveau, sur quelle logique il s’appuie, comment il perçoit le monde qui nous entoure, pourquoi et comment il décide d’agir de telle ou telle façon, il devient alors possible, en théorie, de fabriquer des machines qui possèdent, elles aussi, ces capacités.
C’est l’informatique qui a permis le développement de l’IA. En effet, ce sont les ordinateurs et la programmation informatique qui sont à la base de l’IA. Turing (1912-1954) exposa la théorie de l’IA dans un article en 1950, où il montra ce que pourrait être une machine capable d’imiter le fonctionnement du cerveau humain. Puis le développement des ordinateurs permit de développer l’IA dans des instruments d’usage courant, qui ne nécessitent presque plus l’intervention humaine.

Article: Une microbille qui va droit au but

Les chimistes adorent jouer aux billes, mais celles qu’ils manipulent mesurent à peine un quart de micromètre (1 micromètre = 1/1000ème de millimètre). On ne peut les voir qu’au microscope. Leur intérêt ? On les remplit de ce qu’on veut, à commencer par des médicaments. Une fois injectées dans le corps du malade, elles se dégradent lentement et délivrent leur dose au bon endroit. Adieu les prises de pilules trois fois par jour ! Mais nos chimistes vont plus loin. Ils mettent au point des capsules intelligentes, capables de larguer leur médicament quand l’organisme le réclame. Exemple : les malades souffrant de diabète insulinodépendant ne fabriquent pas d’insuline, cette protéine normalement produite par le foie quand la quantité de glucose dans le sang est trop forte. Or les microcapsules contenant de l’insuline peuvent s’ajuster au taux de glucose : elles deviennent perméables dès qu’il est trop élevé, ce qui