L’interruption volontaire de grossesse
IVG: définition
L’interruption volontaire de grossesse est un avortement provoqué sans raisons médicales dans un cadre légal, si l’intervention est pratiqué en dehors des conditions fixées par la loi on peut parlé d’un avortement clandestin. Un avortement est donc une interruption du processus de gestation avant son terme, c’est à dire du développement qui commence à la conception par la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un oeuf, suivit par la croissance d’un embryon, puis d’un foetus et qui finit normalement par la naissance d’un nouvel individu. Une jeune femme mineure peut également se faire avorter sans demander l’accord à ses parents mais elle doit être accompagné par une personne majeur de son choix. En France les femmes étrangères peuvent accéder à l’IVG.
Lorsque l’interruption de grossesse est due à des raisons médicales, si le foetus ou l’embryon est atteint de malformations ou d’une maladie grave et incurable au moment du diagnostic, il est question soit d’interruption thérapeutique de grossesse (ITG) ou d’interruption médicale de grossesse (IMG).
A) Techniques
Il existe deux méthodes principales pour mettre un terme à une grossesse: la méthode médicamenteuse qui ne nécessite pas d’hospitalisation qui est réservé aux grossesses peu avancées (jusqu’à 5 semaines de grossesse dans la loi française soit 7 semaines d’aménorrhée). Après et jusqu’au terme du délai légal, il faut utiliser la méthode chirurgicale.
L’IVG par voie médicamenteuse
La méthode médicamenteuse (chimique) qui est préconisé dans le cas d’un avortement précis, consiste à ingérer deux substance successivement. La mifépristone (RU 486) qui à une action antiprogestative pour interrompre la grossesse en bloquant l’hormone qui la maintient suivie par le misoprostol 36 à 48 heures plus tard, qui pour évacuer l’oeuf provoque des contractions. La combinaison de ces deux produits permet donc un avortement « à domicile