Traduction du bel-ami en filipino - fr 242
2417 mots
10 pages
ANALYSE DE TRADUCTION I. L'introduction Le document est composé des chapitres 3 et 4 de la deuxième partie de Bel-ami, roman par Guy de Maupassant publié en 1885. Le troisième chapitre raconte principalement les « premiers pas » qu'entreprend Duroy, désormais Goerges Du Roy, pour capturer un Walter (la mère ou la fille), afin qu'il fasse partie de la haute société. Voilà une quête qui se poursuit dans le chapitre 4 où le lecteur est témoin de la séduction réussie de sa ciblée, Mme Walter. Du plan technique, aussi faut-il préciser que la première partie du roman a été précédemment discutée en classe et que des extraits en ont été travaillés. Ce qui se traduit alors en une familiarité du texte qui facilite beaucoup plus la compréhension en termes de l'intention ou du message qu'avait l'auteur à transmettre aux lecteurs - familiarité qui devient donc un grand avantage vu que le groupe de traducteurs a décidé d'aborder la traduction en employant l’approche de traduction communicative telle qu'exemplifiée par Peter Newmark. Voyons maintenant une description de l'approche sélectionnée: « Dans une traduction communicative, l'on cherche à recréer exactement la signification contextuelle du texte d'origine de façon que le contenu et la langue sont tous les deux à la fois immédiatement accessibles au public cible. »[1] D'où alors l'on peut déjà prévisualiser comment l'ensemble du texte une fois traduit, se présentera comme produit final; il s'agit d'une traduction qui considère le message et l'axe central du texte comme primordiaux, ayant tendance à sous-traduire, à être simple, claire et brève, et qui s'écrit dans un style naturel et débrouillard. Nous voilà arrivés à une approche de traduction plus souple en pratique (en comparaison de la traduction sémantique) car son intention est de satisfaire plutôt son lecteur précisément défini que se faire sujet à une « autorité unique » - l'auteur du texte d'origine - comme c'est le cas dans la traduction