Traduction latin virgile
M-Toi, Tityre, étendu sous le couvert d'un large hêtre tu étudies la muse des forêts sur ton mince pipeau. Nous, nous laissons les frontières de notre patrie et nos douces campagnes ; nous, nous fuyons notre patrie. Toi, Tityre nonchalant sous l'ombre tu apprends aux forêts à faire résonner : « Amaryllis est belle ». T- Ôh Mélibée, un dieu nous a fait ces loisirs, et ce passe-temps est le mien. En effet celui-ci sera toujours un dieu pour moi. Souvent un tendre agneau de nos bergeries ensanglantera son autel. Il a permis à mes vaches d'errer, comme tu le vois, et il m'a permis de jouer ce que je veux sur ma flûte champêtre. M- Je n'envie pas, je m'étonne plutôt : sur toutes les terres, de tous côtés tout est tellement troublé ! Voilà moi même, malade, je mène mes chèvres tout droit mais c'est avec peine, que, Tityre, je conduis celle-ci. En effet ici entre d'épais noisetiers tout à l'heure elle vient d'abandonner des jumeaux, l'espoir d'un troupeau, hélas ! Après avoir mis bas sur