Sais-tu qui je suis ?

Il s’assît sur le bureau et commença à balancer la jambe. Par vanité et par sureté du type, Ramiro se dit qu’il ne pourrait être autre chose qu’un militaire. - Savez-vous qui je suis ? - Non je n’ai pas ce plaisir - Lieutenant colonel Alcides Carlos Gamboa Boschetti.
Ramiro lève les sourcils. - Cela ne vous dit rien ? - Non je suis désolé - Bien, vous êtes nouveau, vous venez d’arriver. Je suis le chef de la police de la province.
Le type paraissait fasciné par lui-même. - Enchanté : dit Ramiro - Je vais mettre les choses au clair : nous savons que vous avait tué le docteur Tennembaum. Cela pourrait nous donner plus ou moins de travail à le prouver, mais cela est moins important. Si ici la police veut prouver quelque chose, elle le fait et elle liste. Vous me comprenez ? Parce que n’allez pas penser que ici nous sommes en France, docteur ; non ici nous sommes dans un pais en guerre, une guerre interne mais une guerre au final. Mhju ? De sorte que je veux que nous nous comprenions. - Je n’ai tué personne - Mon cher docteur Bernardez, quand je dis que je veux que nous nous comprenions, je veux dire que nous savons que vous l’avez tué, Tennembaum. Nous ne le supposons pas. Il n’est pas très clair pourquoi vous l’avez fait, et moi, je vais être franc, je me préoccupe peu de le découvrir. Si vraiment nous nous proposons de vous faire parler … il fait une pause (il arrête de parler) _ vous devez savoir que nous pouvons l’obtenir. Nous avons les moyens … hé ? Ramiro sent un frisson. - Que voulez vous dire ? - Je vais être claire à nouveau docteur, vous n’est pas seulement admis dans l’université par vos études ni pour vos diplômes. Dans le processus dans lequel nous sommes engagés dans les forces de l’armée, ce n’est pas possible, sans notre consentement. Vous venez à être ce que moi j’appellerais un homme de réserve, une personne étudiante. Qui nous intéresse beaucoup. -