Tragédie/comédie
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LA TRAGEDIE
La tragédie est née en Grèce au VIe siècle avant JC, elle s’affirme au Ve siècle en même que la naissance de la démocratie athénienne. Les représentations se faisaient dans le cadre de fêtes en l’honneur de Dionysos.
Les pièces de tragédie comportaient cinq actes, en alexandrins, scandés par les temps de l’exposition, du nœud, des péripéties et du dénouement tragique.
Règle des 3 unités : * L’unité d’action : Elle est liée à l’impératif de connaissance, elle implique que toutes les actions, même secondaires, soient liées à l’action principale. * L’unité de temps : Elle vise à réduire au maximum l’écart entre le temps de l’action et le temps de représentation. * L’unité de lieu : Elle est une conséquence des deux premières unités. Le resserrement de l’action et du temps ne permet pas la multiplication des lieux.
Ces trois règles sont nées d’une réflexion, sur la capacité des pièces à offrir une illusion parfaite source de plaisir.
Règle de bienséance :
Les bienséances font partie du désir d’accorder le spectacle avec les exigences intellectuelles et morales qui sont celles du public. Il en existe deux types : * Externe : Elle correspond aux désirs de ne jamais choquer les principes moraux des spectateurs, comme ne jamais représenter la sexualité, la violence et la mort. * Interne : Elle correspond à la garantie de la vraisemblance des personnages avec l’histoire ou la légende, avec la tradition des pays et la cohérence de leurs évolutions tout au long de l’intrigue.
La vraisemblance ne peut ni ne doit se confondre avec le vrai. L’enjeu n’est pas d’offrir une copie du réel mais une version épurée et idéalisée permettant d’accéder à une vérité supérieure. Ce qui est représenté sur scène se doit d’être acceptable et tolérable en fonction des attentes du public. La vraisemblance n’est pas ce qui est mais qui doit