Traité sur la tolérance de Voltaire De par les guerres et toutes les horreurs liées à la nature humaine, les hommes se savent faibles et mauvais. Cependant, les écrivains, toujours friands de nouvelles idées, n’ont jamais osé s’atteler à débattre sur ces erreurs jusqu’au XVIIIe siècle aussi appelé siècle des Lumières. Ce siècle est dominé par les scientifiques et les philosophes qui prônent le changement de la société. Un de ceux-ci, François Marie Arouet dit Voltaire, écrit Traité sur la tolérance en 1763 au beau milieu du siècle du rationalisme qui va grossièrement de 1715 à 1815. C’est une période très révolutionnaire qui verra naitre la 1e République après que les « lumières » aient montré au peuple l’injustice et l’intolérance dont il était victime.
Voltaire nous présente donc une œuvre sous la forme d’une prière, il lance une sorte de conversation avec Dieu où il lui d’avoir pitié de tous les hommes malgré toutes leurs erreurs. Enfin, il clame la tolérance entre ces derniers. Le philosophe réalise au final un réquisitoire contre l’intolérance, c'est-à-dire l’exact opposé du titre.
I. La prière donne une image implorante des hommes
Impératif marque de la prière => daigne, puissent
Apostrophe à Dieu « à toi » et gradation hyperbolique « Dieu de tous les êtres, de tous les hommes et de tous les temps ».
Emphase sur la faiblesse des hommes « faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers »
Il implore Dieu avec les verbes « oser » et « demander ».
Il minimise les hommes face à Dieu, hommes petits à l’image des « atomes ».
II. Voltaire critique les hommes
Vocabulaire dépréciatif pour dévaloriser les hommes et mettre en relief leurs défauts. «Calamités», «erreurs »
Oppositions entre « Cœur » et « haïr », « mains » et « égorger »
Accumulation des fautes humaines (l.10 à 13)
III. Appel à la tolérance
Réquisitoire contre l’intolérance, il revendique l’égalité
Périphrase « ceux qui allument des cierges en plein