Traiter le sida : un dilemme éthique global
Classons ces différents stakeholders, qui sont les personnes, physiques ou morales, concernées par ce problème éthique qui se trouve au sein de la question de la distribution et du financement des médicaments antirétroviraux . Mais comment classer ces parties prenantes ? Séparons les en trois catégories : les Primary Stakeholders, les Secondary Stakeholders et les Key Stakeholders .
La première catégorie est composée des acteurs directement liés au sujet, à savoir les firmes pharmaceutiques . Ces dernières cherchent à rentabiliser leurs investissements, faire prospérer leur secteur recherches et développements, et, in fine, maximiser leur profit. Elles doivent donc faire attention à ne pas faire mauvaise image et ne poursuivent pas à chaque occasion les pays pauvres au nom de la propriété intellectuelle.
Les gouvernements des pays dits en voie de développement sont aussi des acteurs de premier plan dans les problèmes liés au SIDA. En effet, ils sont amenés à faire pression à faire pression sur les firmes occidentales afin d'obtenir des prix abordables. Mais ils ont aussi un rôle à jouer quant aux modifications du cadre légal permettant de contourner les brevets. Ils doivent aussi débloquer des fonds pour la recherche et veiller à éviter la « fuite des cerveaux » ; ceux-ci étant essentiels dans le développement des médicaments.
La deuxième catégorie concerne les acteurs étant concernés dans une moindre mesure par le problème. On peut inclure les ONG ainsi que les gouvernements occidentaux.
Les premières sont des moyens de faire pression sur les grandes firmes. Par leur activité, elles permettent de sensibiliser la population au fléau et de récolter des fonds. Elles se battent aussi pour que les firmes soient plus souples en matière de brevet.
Les seconds sont des acteurs de second plan. Ils pourraient faire