Tranchées
De proche en proche sont installés des postes de guet pourvus de guetteurs, sentinelles ou observateurs d'artillerie avec ou sans bouclier métallique.
Dans un ou deux épis creusés vers I'avant ou tout simplement dans un imposant trou d'obus aménagé s'installe un poste d'écoute d'où l'on peut intercepter des communications téléphoniques ennemies, source de renseignements indispensables en complément de ce que l'on peut observer.
Plusieurs épis dits "parallèles de départ" en prévision d'une attaque sont creusés sur ordre du commandement, pour une sortie rapide vers l'ennemi des combattants donnant l'assaut.
Au fil du temps et des relèves successives, ces tranchées s'améliorent et se réparent sous les effets des tirs d'artillerie, des intempéries, etc... L'arrière de cette ligne de tranchée est atteint par des boyaux profonds, permettant relèves, évacuations sanitaires, ravitaillement et acheminement des munitions et matériels nécessaires à l'aménagement de sapes, d'abris, de postes de commandement; etc.. Plusieurs réseaux de tranchées peuvent ainsi se succéder en profondeur, plus ou moins camouflés aux vues et photos aériennes, ce qui offre la possibilité de dispersion des effectifs, rapidement regroupés le cas échéant.
Au-delà se situent cuisines roulantes, postes de secours, batteries d'artillerie, bases arrières avancées des unités engagées, antenne chirurgicale.
Si à