Transformation de 1850 a 1939
OBJECTIF 2010 POUR LA BIODIVERSITE
En avril 2002, lors de la sixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique, qui est administrée sous l’égide du PNUE, les gouvernements se sont engagés « à assurer, d’ici 2010, une forte réduction du rythme actuel de perte de diversité biologique aux niveaux mondial, régional et national, à titre de contribution à l’atténuation de la pauvreté et au profit de toutes les formes de vie sur la planète ». Cet objectif, qui a été entériné lors du Sommet mondial pour le développement durable, constitue l’élément central des activités du PNUE dans le domaine de la diversité biologique. Par diversité biologique, on entend l’éventail innombrable des organismes vivants présents sur la planète. Ces organismes vivants, à travers leurs interactions entre eux-mêmes et avec le milieu non biologique, constituent les écosystèmes du globe. Ils fournissent des aliments, des médicaments, du bois et des combustibles, de même qu’ils jouent un rôle fondamental dans la purification de l’air, la préservation des sols et la stabilisation du climat. Ces effets bénéfiques, ou services d’écosystème, dont le rôle est en définitif essentiel à la vie humaine sur la planète, sont à la base de nombreuses industries, allant de l’agriculture à la biotechnologie, en passant par les pêches et l’écotourisme. La valeur de ces services a fait l’objet d’une étude sur une période de cinq ans dans le cadre de l’Evaluation des écosystèmes pour le Millénaire, à laquelle le PNUE a participé en qualité de partenaire. Cette évaluation s’est achevée en 2005, avec l’établissement de rapports de synthèse qui révèlent que les services écosystémiques sont en général sous-estimés, à un coût incalculable pour la société, notamment pour les pauvres qui sont les plus fortement tributaires des ressources naturelles pour leur santé et leurs moyens de subsistance. L’état des espèces migratrices fait partie des