1) Tout d’abord, le marché du tabac est un premier aspect agressif en soi. Avec les valeurs d’aujourd’hui qui tentent de dissuader les gens de fumer en laissant place à toutes sortes de publicité repoussante, en limitant les endroits où il est permis de fumer, la vision de la population d’aujourd’hui face au tabac tente de diminuer la consommation ce produit et ainsi diminuer les ventes. Par ce fait celles-ci on diminuées de 5% par année depuis 1980. Par contre, il est certain que les ventes ne diminueront pas tellement en flèche étant donné que la demande est très peu élastique puisque les vrais fumeurs sont dépendants de la nicotine et ne cesseront pas de consommer ce produit, peu importe le prix.
De plus, le fait que le gouvernement contrôle les taxes sur le tabac est aussi nuisible au marché. En fait, c’est un peu le gouvernement qui influence les prix avec la taxation qu’il impose. Au cours des dernières années, les taxes ont augmenté graduellement dans le but de faire hausser les prix et souhaiter ainsi dissuader les adolescents de consommer. Gemma n’a pas vraiment le choix de réviser ses prix à la hausse pour contrer l’effet de la taxation, mais cela représente une belle opportunité pour le marché noir de renflouer leur coffre.
La présence de la contrebande nuit aussi à la vente de tabac étant donné que le marché noir est souvent plus accessible et moins dispendieux. En fait, en 1994, la contrebande a augmenté de façon exponentielle, tellement qu’il a fallu diminuer les prix dans le but d’attirer les consommateurs et de faire en sorte que ceux-ci n’ai pas usage des produits de contrebande. De plus, le gouvernement avait demandé la diminution des exportations avec un raisonnement selon lequel le marché illicite était alimenté par l’offre canadienne. Cela a été un geste très nuisible pour Gemma, puisque d’autres entreprises ont pris possession de la part du marché, dont le marché noir. Cela n’a donc pas diminué la présence de la contrebande, mais