Travail comme valeur et moyen de développement
Congrégation des Sœurs Passionistes
Juniorat
S M. Anuarite Ngueugam Kamgaing
THEME : LE RELIGIEUX AU CŒUR DE L’EGLISE ET DU MONDE
Introduction
IL existe plusieurs états de vie auquel tout homme, crée à l’image de Dieu, est appelé à vivre selon ses convictions profondes et les dispositions de son cœur, parmi ces états de vie il y a la vie religieuse. C’est une réponse à l’appel de Jésus qui dit, comme au jeune homme riche, ’’ Viens, suis-moi’’
Depuis Saint Benoît, les lignes fortes du christianisme voulaient que l’on fasse de l’Evangile, la règle de sa vie et que l’on prenne des distances par rapport à tout ce qui dans le monde n’est pas orienté vers Dieu. Une vie toute donnée à Dieu : c’est la vie religieuse que l’on appelle aussi vie consacrée. Des personnes se mettant à part et formant une communauté s’appellent des religieux. Ils ont une vie centrée sur la prière, le travail, la prédication, la lecture spirituelle. Leur couvent est une école où l’on apprend à servir le Seigneur, en préférant rien à l’Amour du Christ, et en marchant d’un cœur libre sur le chemin de la Sainteté. Mais il n’est pas très possible de vivre dans cette tension vers la Sainteté sans heurts. Au temps de Saint François et Saint Dominique, la vie religieuse subit différentes variations. C’était le contraste et l’opposition ; c’est ce qui poussa François à communiquer à ses compagnons son désir fondamental : la communion à l’Amour de Dieu pour ses créatures et la communion à Jésus crucifié ; c’est la dimension première à ses yeux, de la vie religieuse qui ne peut être vécue que dans la pauvreté et le dépouillement. Au temps de Mère Josépha, le monde, assailli par la guerre, est entre les mains des Etats plus forts qui exercent leur suprématie sur les plus faibles: c’est l’époque des deux guerres mondiales qui a fait couler trop de sang. C’est ce qui poussa la Mère Josépha à faire de sa propre vie un sacrifice d’expiation des péchés de tous les