Mon choix de médium se dirige vers la dépression nerveuse et plus particulièrement vers la relation paradoxale entre les médicaments et un individu dépressif. Lors de mes recherches sur les origines et l’histoire de la dépression nerveuse, il n’a pas été facile de trouver son historique. En effet, cette maladie dans le domaine de la médecine a été un mystère, où elle a porté divers noms et à l’heure actuelle, elle reste encore une maladie difficile à définir. Le mot dépression vient du mot latin « depressio » qui signifie «enfoncement, affaiblissement» et est issu du radical de depressum, supin de deprimere « enfoncer, rabaisser ». Elle s’accompagne de divers symptômes dont les plus fréquents sont émotionnels, cognitifs, physiques et comportementaux. L’apparition de la dépression nerveuse remonte depuis l’Antiquité, avec le célèbre médecin Hippocrate, qui la dénommait « mélancolia » ou la « bile noire ». « La bile noire » serait un liquide responsable de la tristesse et du dégoût de la vie. Puis au fils des siècles, des années, du IVème siècle au XVIème siècle, elle a renvoyé à la persécution divine, à la magie, au pêché, à la paresse, à la maladie du génie et de l’artiste. Cette maladie, en d’autres termes, aura été considérée pendant longtemps comme une affection de l’humeur pour passer au Moyen-Âge aux théories de possession démoniaque, pour ensuite prendre le nom de « lypémanie » au XIXème siècle avec Esquirol. En effet, ce psychiatre français remet de nouveau la théorie de la mélancolie au jour. Ce n’est que grâce au psychiatre allemand, Emil Kraepelin et son introduction de la psychose maniaco- dépressive, que le terme « dépression » remplacera définitivement le terme « mélancolie ». Appelée aussi « le mal du siècle », que l’on pourrait plutôt nommée, à mon sens et vu son historique, « le mal des siècles », la dépression touche plus de 120 millions de personnes dans le monde selon les études de l’Organisation mondiale de la santé (résultats