Ecriture Personnelle. Le travail est, comme son origine l'indique un instrument de torture, de souffrance, comment l'Homme peut il atteindre un épanouissement total ? Ce travail est-il synonyme de liberté ou bien est il au contraire synonyme de contrainte ? Lanza Del Vasto grand rêveur idéaliste, se posait déjà la question en 1943, dans Pèlerinages aux Sources, il écrivait : « ceux qui veulent le bien des travailleurs devraient se soucier moins de leur obtenir un bon salaire, de bons congés, de bonnes retraites qu’un bon travail qui est le premier de tous les biens ». A cette époque le travail était donc une activité pénible à laquelle l'homme sacrifie son autonomie, sa liberté afin de satisfaire ses besoins vitaux. On juge cette activité supportable et légitime qu'en échange d'un salaire. Dans cette perspective, le travail n'est qu'un moyen de subvenir à ses besoins biologiques et physiologiques. Cependant, l’Homme a également le besoin de sécurité, (d’avoir une maison, une certaine stabilité) d’appartenance et d’affection (famille, collègues) ainsi que les besoins d’estime de soi et d’accomplissement (réussite professionnelle, croissance et performance personnelle, évolution). En cela, le travail qui fait intégralement partie de nos vies est le premier de tous les biens, sans lui, la plupart de ses besoins ne seraient pas satisfaits. Néanmoins on peut constater, qu’il ne suffit pas d’avoir un travail, il faut avoir un salaire en retour qui permet de satisfaire les besoins de l’ouvrier et de sa famille. A cette époque, le travail était dur et le salaire moindre il ne suffisait pas. Les syndicats ont vu le jour pour défendre la classe ouvrière pour leur obtenir un meilleur salaire, des congés payés ainsi qu’une retraite. Cependant, il ne suffit pas d’avoir un plus ou moins bon salaire, des congés et une retraite pour affirmer avoir un bon travail. Mais alors, comment peut-on définir la notion du « bon travail »