Situation d’analyse de pratique

Le samedi 14 septembre 2013, je travaillais du matin et j’étais encadrée par une infirmière ayant plus de deux ans d’expérience dans un service de réanimation médicale. Cette matinée-ci nous avions 2 patients à charge, un homme et une femme tout deux d’un âge bien avancé. La situation dysfonctionnelle en lien avec l’UE 2.11 s’est déroulée dans le box de la patiente et non du patient. Mme Z, 59 ans, a été admise dans le service pour détresse respiratoire aiguë. Un examen radiologique a été effectué afin de définir l’origine de cette SDRA (syndrome de détresse respiratoire aiguë). Une masse a été découverte au niveau du poumon. Mme Z est bien atteinte d’un cancer du poumon et il ne lui reste plus longtemps à vivre. Le cancérologue a dit que le cancer était à l’origine du SDRA. C’est lui qui entraînait de multiples défaillances chez cette dame. Elle ne peut pas communiquer verbalement avec les soignants car elle est intubée. Néanmoins, elle est capable de se faire comprendre en tournant la tête en signe de réponse à une question lorsque la sédation est à l’arrêt. Elle est donc sédatée, mais également sous morphinique. Ce jour-ci, le médecin a prescrit chez cette dame un analgésique morphinomimétique : du sufenta. Sur la prescription, il doit figurer à propos du prescripteur le nom, la qualité et, le cas échéant, la qualification, le titre, ou la spécialité du prescripteur , son identifiant lorsqu'il existe, son adresse, sa signature, la date à laquelle l'ordonnance a été rédigée, et pour les médicaments à prescription hospitalière ou pour les médicaments à prescription initiale hospitalière, le nom de l'établissement ou du service de santé, d’après l’Art. R5232-3 du Code de la Santé Publique. Concernant la prescription faite par le médecin, on note que le sufenta est un stupéfiant. D’après le Larousse, un stupéfiant est une substance, médicamenteuse ou non, dont l'action sédative, analgésique, narcotique