" Trois d'entre eux (...) furent à Rouen " Les Essais - Montaigne
e côté satirique du texte vient aussi mettre en valeur les disparités sociales et l'injustice de cette société en montrant ce qu'auraient put remarquer les Indiens lors de cette visite à Rouen. Montaigne écrit de la ligne onze à quatorze : « secondement (…) [ils dirent] qu'ils avaient aperçu qu'il y avait parmi [eux] des hommes pleins et gorgées de toutes sortes de commodités, et que leurs moitiés étaient mendiants à leurs portes, décharnés de faim et de pauvreté ». A travers cette formule, il cherche à dénoncer l'avidité des personnes aisées de cette société qui n'aident en aucun cas les personnes touchées par la pauvreté. Il veut montrer que les membres cette société manque de proximité entre eux, et que le manque de charité est omniprésent. La formule « [ils] trouvaient étrange qu'ils ne prissent les autres à la gorge, ou missent le feu à leurs maisons. » (ligne quinze et seize) est frappante. Elle marque le désaccord que