ort cette sévérité, Et flatteur excessif il loua la colère » v.20-21, quant au Renard il réussit à rester en vie en exprimant aucun avis propre « Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire » v.31. De même dans la fable « Les Animaux malades de la peste » le Monarque cherche un coupable au fléau frappant son royaume, il avoue ses péchés, mais le Renard tourne ceux-ci en actes honorables. Chaque sujets du Roi avoue donc un à un ce qu’ils ont fait de mauvais dans leurs vie, les courtisans, puissants sont excusés « Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses » v.45-46 quand l’Âne avoue avoir « profanés » un pré de moines en mangeant l’herbe qui y était présentes, il est châtié et reconnu comme le plus coupable. Ainsi le texte nous offre une critique sur la loi du plus fort, l’injustice dont L’Âne est victime représenté par les paysans, les plus faibles. Un lien entre les deux textes peut être alors formé par rapport à ces trois thèmes : la supériorité incontestée des plus forts, le droit de vie ou de mort du Roi sur ses sujets, la justice expéditive et sans réel jugement. Dans la fable « Un rat qui s’est retiré du monde », La fontaine porte une critique sur le monde religieux, notamment par cette phrase « Je suppose qu’un moine est toujours charitable » v.35, on remarque que cette phrase a une certaine caractéristique humoristique, il critique la place que porte la religion dans la monarchie absolu, le monarque est censé être « désigné » par Dieu, le culte royal. Il dénonce aussi l’hypocrisie des gens qui ont tous et qui ne partage rien, en effet le Rat se fait passer pour un pauvre et fait comprendre aux ambassadeurs lui demandant l’aumône que cette histoire ne le concerne pas et qu’il ne souhaite pas se privé de son confort. Dans la fable « Un Animal dans la Lune », cette fable philosophique peut nous mettre en garde sur certaines réalités de la vie, derrière cet animal qui nous explique que nos yeux nous