Trouble deéficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité, s'appuyant sur un article de thierry bourgueil
Dans cet article publié en 2007, Thierry Bourgueil, neuropsychologue définit le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H). Il s’appuie ainsi sur des travaux de neuropsychologie cognitive pour établir le diagnostic de ce syndrome, tout en proposant des pistes de réflexion pour mieux aider ces « enfants TDA/H » dans leurs parcours scolaires, et dans leur intégration.
TDA/H qualifie le syndrome regroupant plusieurs anomalies comportementales telles que l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité. Pour qu’un enfant soit diagnostiqué TDA/H, ces troubles doivent persister pendant au moins 6 mois, à un degré élevé, et doivent se manifester avant l’âge de 7 ans, à l’école et dans l’environnement familial.
Des travaux ont montré une corrélation entre TDA/H et un défaut de maturation des circuits neuronaux, c'est-à-dire du contrôle exécutif et des processus attentionnels : les fonctions attentionnelles permettent de sélectionner les informations, et les fonctions exécutives les traitent. L’enfant aurait alors des difficultés à analyser puis sélectionner des données.
Cette compétence altérée à extraire et filtrer les informations chez les enfants TDA/H se traduira par des difficultés à rester concentré sur une tâche, même courte : l’enfant sera facilement distrait, et les erreurs seront élevées dans les apprentissages. L’attention sélective est alors perturbée.
Il en est de même concernant l’attention soutenue, toujours déficitaire, ce qui pose des problèmes à l’école ou dans la vie de tous les jours (regarder un film par exemple). En effet, l’enfant n’arrive pas à maintenir son attention sur une source d’information, même si celle-ci l’intéresse. Il est possible d’évaluer cliniquement l’attention soutenue en demandant à un enfant,