Sommaire Annexes 12 Introduction Le marché du commerce est un marché vaste et parfois difficile à intégrer, ce qui est le cas pour le marché du matériel agricole. Nous en avons actuellement un très bon exemple en raison de la chute des prix des marchandises récoltées. Comme tout produit, le prix du blé dépend de l'offre et de la demande. Plus la demande est grande et l'offre faible, plus le prix est haut. Autrement dit : ce qui est rare est cher ! C'est justement ce qui s’est passé en 2007 : la consommation de blé est plus importante que la production. Suivant la croissance de la population mondiale, la consommation de blé augmente régulièrement tous les ans. De 580 Mt en 1998, elle a atteint 611 Mt en 2007. Même si elle croît également, la production n'a pas suivi cette progression à la même vitesse, et a été huit fois sur dix inférieures à la demande entre 1998 et 2007. Les stocks de blés ont alors compensé ce déficit. Cela a donc fait augmenter les prix passant de 110 €/t à quasiment 300 €/t. Des facteurs externes ont également joué sur le prix du blé. Confrontés aux problèmes des marchés financiers et attirés par les possibilités de multiplication de gain dans une situation de rareté, les spéculateurs se sont tournés vers les matières premières agricoles, accentuant la hausse et le phénomène de volatilité. Tout cela a donc contribué à un fort développement des marchés du matériel agricole en raison des fortes rentrées d’argents des entreprises agricoles. Très intéressé par le secteur agricole, j’ai donc voulu mettre en œuvre mes connaissances acquises lors de la formation suivie durant mon baccalauréat STAV (Science et Technologie de l’Agronomie et du Vivant) et celles actuellement apprises en Techniques de Commercialisations pour intégrer le marché du matériel agricole par une concession de matériel de marque renommée pour observer comment se déroulait les négociations au sein d’un marché bouleversé par la spéculation. Au fil de ce dossier