Truffaud genèse et sources
Cette pièce s’inscrit dans un projet de Molière de « dénoncer les vices du siècle »[7], en particulier l’hypocrisie. Elle est une réflexion sur le libertinage et ses excès. Molière est adepte de la libre-pensée, mais respecte les convictions religieuses[note 4]. Il s'attaque principalement à toute forme d'hypocrisie, que ce soit celle du dévot ou celle du libertin. En présentant un libertin foudroyé par la vengeance divine, il espère convaincre les spectateurs et les autorités de la moralité de ses intentions[8].
Certains ont cru voir dans le personnage de Dom Juan un contemporain de Molière ; on cite ainsi Vardes, Lionne, Retz, Henri de Guise, le comte de Guiche ou le comte de Lauzun (amants présumés d’Armande Béjart[9]) et Armand de