Tu me disais
Le portrait de la femme, en lui-même repose sur une association de mots facilement identifiables dans les strophes une, deux et trois du poème d’André Verdet : « Ma femme » suivie du verbe « être » au présent et d’une comparaison : Vers 1 : « (…) Ma femme est belle comme l’aube », puis, vers 3 : « (…) Ma femme est belle comme l’eau ». Verdet fait une description de la dame qui inspire un « fabuleux amour » (Vers 25). Il parle alors d’une femme idéalisée, sublimée à l’aide d'adjectifs tel que « belle » (vers1), « douce » (vers3), « simple » (vers5), « bonne » (vers7) et comparée à des éléments de la nature : « l’aube » (vers1), « l’eau » (vers3), « la biche » (vers4), « l’herbe » (vers5), « l’étoile » (vers6), « l’aile » (vers9), « printemps » (vers10), « aurore » (vers13).
Dans son poème, L’auteur fait allusion aux conte de fée (vers7-8) : « (…) comme celle qui perdant sa pantoufle y gagna son bonheur » mais également à Musset, un poète lyrique et célèbre, qui écrivit un poème intitulé Nuit de Printemps, « Que Musset glorifia dans sa nuit du printemps » (vers10).
Une représentation de la mort apparaît à travers le vocabulaire : « fantômes » (vers13) et « poètes morts » (vers19). Contrairement à d’habitude, le pronom « je » ne s’adresse pas directement à la femme aimée par l’ami de l’auteur, puisque l’enjambement au vers 20 « je voudrais revenir près d’elle » signale explicitement la distance qui les sépare. Le poète fait passer, à travers son ami