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Acte 1 Scène 4 pages 30 à 32, lignes 103 à 183 Dans cette quatrième scène, Lorrenzacio nous apparaît plus ambiguë qu’il ne semble l’être, alors que le Duc se complaît toujours dans sa débauche.
LECTURE METHODIQUE PAR AXES :
I. Le personnage du Duc.
II. Le dualisme de Lorenzo.
III. La scène de l’Epée. I. LE PERSONNAGE DU DUC.
Le Duc nous a déjà été présenté dans les scènes précédentes comme un personnage débauché aux moeurs des plus douteuses : prostitution, achat de silence et non respect de la religion.
Dans cette scène on peut mieux se rendre compte de tous ses aspects.
· La religion : Alexandre ne respecte personne et surtout pas la religion et les émissaires du Pape. Il interrompt Valori (l.153) en criant : « Qui parle ici quand je parle ». Il jure, fait référence à Bacchus et au diable ! (l.158)
·L’orgueil : Le duc est très orgueilleux ; il veut se montrer intelligent en testant Lorenzaccio mais il va se faire prendre à son propre piège... l.163 : « quand je vous le disait ! Personne ne le sait mieux que moi... ».
® le portrait du Duc se trouve donc ici complété. Il se croit avec orgueil au dessus de tout et ne semble même pas craindre les émissaires du Pape et donc la colère de Dieu. II. LE DUALISME DE LORENZO.
Cette scène laisse entrevoir un autre aspect de Lorenzaccio, alors que c’est la première fois qu’il apparaît en plein jour et sans masque de papier. Il a en fait deux facettes :
· Le débauché : Si l’on s’en réfère aux dires des différents personnages, le doute n’est plus permis en ce qui concerne la décrépitude morale de « Lorenzetta » (comme l’appelle le duc à la ligne 165).
Le duc dit qu’il est son « entremetteur (l.92) ». Il utilise les champs lexicaux de la chétivité, de la perfidie et de la couardise. Lorenzaccio est négativé par 3 formes de pouvoir : celui des hommes d’honneurs (Sire Maurice), celui de l’église (Pape et Valori), et celui politique (Le duc).
· l’autre facette : celle ci