Introduction

La Turquie est un pays d’Asie mineur avec un nombre d’atouts assez signifiants. En effet, il se trouve à un carrefour stratégique. Ainsi, elle bénéficie d’une ouverture sur l’Europe, l’Asie et l’Afrique.
Cette position aurait du lui conférer une place privilégier dans le commerce mondial. Cependant le placement géographique n’est pas une garantie nécessaire pour assurer à un pays de devenir une puissance économique. En plus de cela, il doit être doté d’une population dynamique et créative, il doit avoir une maitrise de son territoire et trouver sa place dans l’échiquier de l’économie mondiale.
Longtemps, la Turquie n’a pas sue tirer profit de sa situation. Bien que la révolution de Mustapha
Kemal ait fait basculer le pays dans la modernité, elle avait aussi légué au pays un système avec en son cœur un Etat fort principal acteur de la vie économique du pays. Cette situation étant peu propice aux initiatives privées. Aussi, les problèmes avec les minorités –essentiellement kurdes et arminiennes- poussé Ankara à adopter une politique centralisée favorisant l’ouest à l’est. Cela a créée une disparité marquée au sein du territoire Turque. Cependant, ce système étatiste et protectionniste à laissé place à une économie ouverte dans les années 1970. En l’espace de trois décennies, la Turquie est devenue un pays aussi attractif qu’entreprenant. Sur quelle base s’est effectuée cette progression à pas de géant et, a elle était profitable à l’ensemble de la population et du territoire turc ? En d’autres mots, sur quoi se base le miracle turc et peut-on parler de la Turquie comme un espace géoéconomique homogène ?

Assurément, l’économie turque repose sur des secteurs à faible valeur ajoutée fortement dynamique et exportateur. Cependant, la croissance économique s’est faite au détriment d’une partie du pays et en faveur d’une élite géo-sociale. Néanmoins, Ankara tente de réduire ces inégalités à travers l’éducation et des projets en vue de