Typlogie des genres du discours institué
Genre judiciaire : accuser ou défendre.
Genre délibératif : conseiller ou déconseiller.
Genre épidictique : louer ou blâmer
Typologie des genres du discours institués
Depuis l’antiquité, la réflexion sur le genre hétérogène se nourrie de deux traditions, celle de la poétique et celle de la rhétorique. Cette dernière ayant proposé la célèbre tripartition entre genres judiciaire, délibératif et épidictique. Avec le déclin de la rhétorique, ce sont surtout les genres et sous-genres de la littérature qui sont passés au premier plan. L’élargissement récent de la notion de genre à l’ensemble des activités verbales n’est pas sans conséquence. En effet, l’analyse du discours utilise une catégorie qui s’est chargée de sens au cours d’une très longue histoire, d’un autre côté, la littérature se trouve aujourd’hui analysée à travers une catégorie d’analyse du discours don le nom lui est familier mais qui n’est plus véritablement la sienne. On peut distinguer deux grands régimes de généricité : les genres conversationnels et les genres institués.
Les deux régimes obéissent à des logiques distinctes, même s’il existe des pratiques verbales qui se situent sur leurs frontières.
1- Les genres conversationnels :
Ils ne sont pas étroitement liés à des lieux institutionnels, à des rôles, à des scripts relativement stables. Leurs compostions et leurs thématiques sont en général très instables et leur cadre se transforme sans cesse. Ce sont les stratégies d’ajustement et de négociation entre les intellectuels qui l’emportent. Les interactions conversationnelles sont ainsi difficilement divisibles en genres bien distincts.
Se demander si une conversation entre collègues dans leur lieu de travail relève du même « genre » que la conversation des mêmes individus s’ils se rencontraient dans la rue est bien autre chose que de se demander si un conseil d’administration et un cours d’université sont deux « genres » différents.
2-Les