Typologie des organisations
Jeudi, 29 Septembre 2011 06:59 | Écrit par Observatoire
Nous reproduisons ici une interview accordée par Marguerite A. Peeters à l'agence Zenit et publiée le 27 septembre 2011. L’origine d’un concept et les remèdes possibles
ROME, Mardi 27 septembre 2011 (ZENIT.org) – Marguerite A. Peeters est intervenue au Colloque sur le « gender » (la théorie du « genre ») qui s’est tenu à la faculté de droit de Toulon les 17 et 18 septembre. Il était organisé conjointement par l’Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, les Associations Familiales Catholiques du Var et la Direction diocésaine de l’Enseignement catholique du Var. Elle résume pour les lecteurs de Zenit son exposé à ce colloque : elle dénonce en des termes très énergiques une « transformation « molle » » de la société.
Marguerite A. Peeters est l’auteur de La mondialisation de la révolution culturelle occidentale et directrice de Dialogue Dynamics www.dialoguedynamics.com. Zenit - L’intégration de la théorie du genre dans les manuels officiels des collèges pour les cours de « Sciences de la Vie et de la Terre » (SCV) a surpris beaucoup de catholiques français. Or le phénomène du « gender » n’est pas nouveau. Comment expliquez-vous cet effet de surprise ?
Marguerite A. Peeters : Les manuels transforment en « proposition éducative explicite » ce qui est en fait un « projet idéologique » fabriqué par des ingénieurs sociaux franco-américains à partir des années 1950. Selon eux, l’identité féminine et masculine, la structure ontologique de la femme en tant qu’épouse, mère et éducatrice, la complémentarité anthropologique homme-femme, la paternité, l’hétérosexualité (l’« hétéronormativité » dominante dans toutes les cultures), le mariage et la famille traditionnelle n’existeraient pas « en soi », ne seraient pas « bons » en eux-mêmes, mais seraient des « constructions sociales » : des phénomènes sociologiques, des