Lorsqu’il est question du télétravail et des inquiétudes qui en découle, la majorité des gens croient que la source d’inquiétude principale est la productivité d’une telle méthode. Pourtant, plusieurs études ces dernières années démontrent qu’en fait la sécurité est le point qui soulève la plus grande préoccupation autant au niveau public qu’au niveau privé. Cette réalité touche particulièrement les espaces de travail gouvernementaux ou des grandes entreprises.

Le télétravail à grande échelle offre plusieurs avantages tels qu’un moyen de contourner les problèmes créés par une urgence nationale, par le trafic, par la pollution et ce, tout en augmentant la productivité des employés par la même occasion. Mais tout n’est pas rose car, à mesure que les technologies de l’information et les systèmes qui les composent évoluent, la sécurité quant à l’information et à la collecte des données nécessaires au bon fonctionnement de l’organisation s’en trouve ébranlé. En effet, le point fort voulant que la délocalisation du lieu de travail en soi abatte les frontières reliées aux tâches quotidiennes du télétravailleur devient sa faiblesse lorsqu’il s’agit de la sécurité desdites tâches. La sauvegarde et la gestion des données touchant aux fonctions du télétravailleur.

Habituellement, en ce qui a trait à la sécurité des S.I. d’une entreprise ou d’une organisation, la sécurisation se limite à la localisation physique immédiate des serveurs collectant et hébergeant l’information et les données. Le poste de travail des travailleurs est directement lié au système de sécurité mis en place : logiciels anti-virus, cryptage, pare-feu, etc. Ainsi, tant et aussi longtemps que la sécurité est à niveau à l’interne, l’entreprise ou l’organisation garde un certain contrôle sur ses activités. Avec l’apparition du télétravail, la sécurisation doit se faire localement sur chaque poste de travail de chaque travailleur ayant accès au système à l’externe. En effet, une faille dans le