Dans le cadre de l’UE 3.3 « Rôles infirmiers, organisation du travail et interprofessionnalité » et de la compétence 9 « organiser et coordonner les interventions soignantes », nous avons identifié un mode d’exercice du métier d’infirmière.
Ainsi, à la suite de l’obtention de son Diplôme d’Etat Infirmier, l’infirmière peut exercer dans des services généraux ou bien se spécialiser. L’une des spécialisations est la puériculture. Nous avons choisi de nous y intéresser. L’infirmière puéricultrice est spécialisée dans les soins des bébés et jeunes enfants. Elle peut exercer dans trois secteurs différents : en milieu hospitalier dans les services de pédiatrie, maternité ou néonatologie, ou dans les structures d’accueil de la petite enfance. Son rôle sera différent selon son lieu d’exercice : soins médicaux, conseils sociaux ou gestion administrative. Mais avant tout, elle se doit de veiller à la santé de l’enfant.

1. Les différents secteurs d’exercice
La puéricultrice peut exercer dans différents milieux :
- En secteur hospitalier : elle travaille au sein de plusieurs services tels que la maternité, la pédiatrie, la néonatologie. Ce secteur emploie plus de la moitié des puéricultrices.
- Au sein de services spécialisés : la pédopsychiatrie, le CAMPS (Centre d’Accueil Médico-Sociale Précoce) et l’unité médico judiciaire.
- Hors de l’hôpital : en PMI (Protection Maternelle et Infantile) et en EAJE (Etablissement d’Accueil de Jeunes Enfants).

2. Cadre législatif du métier
Selon l’arrêté du 21 janvier 1993, l’Infirmière Diplômé d’Etat doit détenir le diplôme d’Etat de Puéricultrice afin d’exercer en tant que telle. Selon le décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatifs aux parties aux parties IV et V du code de la santé publique et l’Article R.4311-13 « les actes concernant les enfants de la naissance à l’adolescence, et en particulier ceux-ci-dessous énumérés, sont dispensés en priorité par une infirmière titulaire