UE 7 Gosset 1 Le secret médical
En Mai 1968 : il y a de l’agitation à Paris, quelques blessés qui sont hospitalisés et les autorités policières de l’époque souhaitent savoir qui a été hospitalisé, ils se rendent dans les services hospitaliers et demandent les noms de gens, ce qui leur est refusé, c’est un exemple de secret médical qui a été respecté et qui doit l’être.
En 1939, Dupuytren faisait la même remarque en disant : « Je n’ai pas d’insurgés dans mes services, je n’ai que des blessés. ».
Le secret Médical :
I) Généralités :
C’est un cours important car dans le milieu médical, cette notion doit être parfaitement connue, il s’agit d’un point essentiel de la relation malade/médecin, ou malade/professionnel de santé. Cette relation correspond à l’axe majeur du travail que l’on va étudier.
1) Relation médecin/malade :
→ Cette relation malade/médecin est plus compliquée car elle est triangulaire, il ya un 3ème intervenant dans cette relation : la société, car ce secret médical gène beaucoup de monde, il est pourtant garanti au patient en France, c’est un devoir pour le professionnel de santé, c’est un droit pour le patient.
Ce secret gène la police, la presse, et dans les exemples récents on parle beaucoup de club de foot, de ligue 1, les spectateurs aimeraient connaitre la nature des blessures des joueurs, pour combien de temps ils vont être indisponibles. Il y a un livre récent d’un ancien médecin de l’équipe de France qui fait des révélations mais tout cela est couvert par la notion de secret médical. L’auteur de l’information divulguée est sanctionnable.
Il fut un temps où l’administration de l’éducation nationale voulait connaitre le score d’Abgar des étudiants. Quand un nouveau né vient au monde, on établit immédiatement un score d’Abgar, qui doit être élevé si tout se passe bien, s’il crie tout de suite, s’il respire, s’il pleure, s’il est rose, ce qui montre une bonne oxygénation du cerveau. Des gens pensaient corréler ce score aux facultés des