Un acte peut-il être contraire à l’essence de la nature humaine ?
Introduction :
Est-il légitime d’affirmer, qu’un comportement volontaire d’une personne peut-être contraire à son essence même ? Le Mauvais fait-il partie de notre humanité ou est-il alors au contraire indigne de la condition humaine ? Les exemples d’inhumanité dans l’ère Humaine ne manquent pas.
Mais alors, un Homme peut-il être inhumain si l’inhumanité est humaine ? Ou au contraire, est-il légitime d’affirmer que l’acte inhumain est forcément indigne ? Dans ce cas, comment l’Homme peut-il juger de l’inhumanité d’un Homme, peut-il le condamner ?
1. « L’Homme est bon par nature » Rousseau. Un Homme ne peut donc pas être inhumain ?
Est-il légitime de qualifier un acte d’inhumain puisque par définition un acte est humain ?
Définition « acte » : Manifestation, réalisation de la volonté, considérée dans ses conséquences ou dans son but. L’action, faite par un Homme conscient est volontaire et est donc corrélée à la raison ; elle ne relève par conséquent pas du caractère instinctif de l’animal inconscient, au caractère involontaire de la passion.
L’Homme est caractérisé par la raison (le logos) par rapport à l’animal. Un acte inhumain serait donc un acte qui surpasserait cette raison et qui relèverait de la passion, de l’incontrôlable. Cependant, la condition humaine ne serait pas caractérisée par la raison mais également par les désirs humains, par les passions humaines ? L’inhumanité serait donc humaine.
L’Homme est libre. Il est capable du bien comme du mal, donc en d’autres termes le Bien et le Mal sont constitutifs de l’Humanité. Seul l’Homme est capable du Mal, le Mal sadique, qui apporte une satisfaction, en effet on ne peut qualifier de mal, par exemple le moment où l’animal tue sa proie puisque cela relève d’un besoin vital, il est passif, il n’agit pas, il réagit.
Dans ce même sens, pour Hobbes, au départ, « l’Homme est un loup pour l’Homme », l’Homme n’agirait donc que