Un amour de swann
Théodore de Banville :
Étienne Jean Baptiste Claude Théodore Faullain de Banville, né le 14 mars 1823 à Moulins (Allier) et mort le 13 mars 1891 à Paris, est un poète, dramaturge et critique français. Célèbre pour les Odes funambulesques et les Exilés, il est surnommé « le poète du bonheur ».
Ami de Victor Hugo, de Charles Baudelaire et de Théophile Gautier, il est considéré dès son vivant comme l’un des plus éminents poètes de son époque. Il a notamment découvert le talent naissant d’Arthur Rimbaud.
Il collabora aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire aux journaux le Pouvoir (1850), puis le National (1869) et devint une figure très importante du monde littéraire, devenant membre de la Revue fantaisiste (1861), où se retrouvent les poètes qui furent à l’origine du Parnasse et de tous les mouvements du siècle.
Sa revue collective, le Parnasse contemporain, initia Arthur Rimbaud, à la poésie de son temps. Le 24 mai 1870, celui-ci, alors âgé de 16 ans, envoya à Théodore de Banville un courrier auquel il joignit plusieurs poèmes (Ophélie, Sensation, Soleil et chair), afin d'obtenir son appui auprès de l’éditeur Alphonse Lemerre. Mouvement littéraire parnassien comme rimbaud
Banville, bien qu'il répondît à Rimbaud, ne publia jamais de ses poèmes. En novembre 1871, Théodore de Banville logea chez lui Arthur Rimbaud, mais dès le mois de mai, ce dernier dans ses lettres dites « du voyant » exprime sa différence et, en août 1871, dans son poème parodique, Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs, exprime une critique ouverte de la poétique de Banville.
Parnasse mouvement littéraire
Le 24 mai 1870, Arthur, alors âgé de 15 ans, écrit au chef de file du Parnasse, Théodore de Banville, pour transmettre ses volontés : « devenir Parnassien ou rien » et se faire publier. Pour cela, il joint trois poèmes : Ophélie, Par les soirs bleus d’été… et Credo in unam. Banville lui répond, mais les poèmes en question