Un autre modèle économiuqe
En résumé, il faut laisser faire les lois du marché et l'État doit jouer un rôle secondaire. Il ne doit pas intervenir pour imposer des barrières protectionnistes ni subventionner à coups d'argent le secteur privé. Il doit laisser le processus de développement dans les mains de la main invisible du marché. Cette conception caractéristique du libéralisme n'est qu'une illusion. Depuis la fin des années 1960, les États occidentaux se sont pourtant employés à soutenir le secteur privé, que ce soit sous forme de prix d'achat garanti, d'exonérations de charges ou de subventions.
Pourtant, ces mêmes entreprises subventionnées, crient au loup, à la concurrence déloyale, alors que, grâce aux subventions, les produits agricoles des pays occidentaux sont vendus dans le tiers-monde moins cher que les produits locaux, qui ne sont pas subventionnés. Les banques et entreprises privées sont sauvées avec de l'argent public.
Le libéralisme mondial, véritable bourreau de l'Afrique
On répète à l'Afrique, depuis plus de 20 ans, que pour arriver au développement économique, il faut qu'elle se fonde dans l'économie libérale. Il faut qu'elle suive les prescriptions de l'économie mondialisée. Mais c'est cela qui accroît les difficultés de l'Afrique. C'est quand elle cherchait sa voie, dans les années 1960, qu'elle avait les meilleures chances de s'en tirer. Mais le FMI avec ses « Programmes d'ajustements structurels » ont permis aux puissances occidentales de broyer