Un corpus du réalisme
Tout d’abord, ces 3 textes présentent la vie humble et les situations quotidiennes ou ces 3 femmes se donnent corps et âme à leur quotidien : Félicité, Denise et Mme Duroy doivent s’atteler à de tâches simples, elles sont toutes trois victimes d’un enjeu à exploiter et est mis en avant de façon féroce la pénibilité de leurs activités professionnelles. Félicité dans le texte de Flaubert a son emploi du temps entièrement dévoilé : « faisait la cuisine », « cousait, lavait, repassait », « battre le beurre ». Dans le texte de Maupassant, la vie quotidienne est représentée par le repas en lui-même : « aller chercher les plats », « le cidre roux mousseux et sucré ».et Denise dans le texte de Zola se lance dans un travail acharné, supportant pendant des mois la pénibilité et les persécutions au travail.
Ensuite, les 3 personnages présentés ont des vies de femmes travailleuses dur et difficile, limite de l’esclavage. Flaubert dépeint une jeune femme active, « dés l’aube » et « jusqu’au soir », et surtout surchargée : « sans interruption », « entêtement ». La dureté de son travail se porte à la fois sur la difficulté physique que ces tâches peuvent entraîner mais surtout la durée presque illimitée qu’elle voue à son travail. Dans Au Bonheur des Dames, Denise est vendeuse : « rayon », « les paquets de vêtements ». La durée de son travail est indéterminée mais l’effort physique qui est demandé à Denise est bien mentionnée : « cassaient les bras », « souffrit plus encore », « les pieds enflés ». Enfin, le dernier