Un coupable
Ali meurt seul. Seul, il l'a été toute sa vie. En des pages émouvantes, Jean-Denis Bredin montre dans "Un coupable" comment une existence peut briser tout espoir. Dès sa naissance, Ali est coupable, sa faute vient de sa mère. Viendra l'angoisse des récréations à l'école, la peur d'être méprisé, battu parce qu'il est à demi-arabe. Mais Ali est bon élève, alors on l'ignore. La séparation de ses parents accentuera la déchirure, bien plus que la mort d'un père quand il avait douze ans. Les vacances en Algérie passées avec sa mère remariée n'effaceront