Un critique écrit : « la littérature n’a pas pour vocation de se mêler des débats politiques ou sociaux. a vouloir jouer ce rôle, elle se pervertit et ne parvient même pas à être efficace. » ce jugement vous paraît-il fondé ?
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Depuis toujours dans la littérature, chaque auteur n’a pas forcément le même point de vue sur les fonctions de cette dernière. Tantôt l’art, tantôt l’engagement. Un critique écrit : « La littérature n’a pas pour vocation de se mêler des débats politiques ou sociaux. A vouloir jouer ce rôle, elle se pervertit et ne parvient même pas à être efficace. » Ce jugement vous paraît-il fondé ? Autrement dit, quelles sont les fonctions de la littérature et notamment sa propension à l’engagement ? Nous verrons que la littérature est essentiellement un art, mais qu’elle possède une grande capacité d’engagement à plusieurs niveaux. La littérature est un art réservé à ceux qui en sont capables, qui sont capables de procurer un plaisir esthétique au lecteur, et de le transporter. D’une part, tous le monde n’a pas la prétention d’être un grand artiste, un maître de la littérature, car l’écriture est un art délicat et compliqué que seuls certains maîtrisent à la perfection, et sont donc capables d’en faire une véritable œuvre d’art, à la différence de certains auteurs biens médiocres. Flaubert, lui, fait parti de ces grands littéraires qui manient le langage comme ils le veulent. Il utilise un gueuloir pour vérifier la sonorité de ses phrases qui selon lui « sonner comme un bon vers ». Tous les écrivains ne sont pas aussi doués et minutieux. D’autre part, certains textes visent à procurer un plaisir esthétique au lecteur, leurs mots et constructions sont là, dans un ordre précis, dans le but de séduire. La poésie fait essentiellement parti de ce type de texte. Les rimes, les strophes, les figures de styles, tout est là pour donner une certaine allure et une certaine beauté au texte. Comme par exemple la célèbre citation de Voltaire : « l’univers m’embarrasse et je ne puis songer, qu’une telle horloge existe et n’ai point d’horloger ». La beauté de la forme de la phrase attire le lecteur avant le fond et la signification de celle-ci. Enfin, la littérature vise également à