Un dimanche à la piscine de kigali
Dans le roman un dimanche à la piscine à Kigali, l’auteur Gil Courtemanche nous montre clairement que le personnage de Gentille représente, à lui seul, tout le drame du Rwanda. Tout d’abord, Gentille est une jeune Hutue. Seulement, elle a le malheur d’être grande, mince, au teint pâle et au nez fin. Au Rwanda, les gens ayant cette morphologie étaient des Tutsis. Cette femme subit des conséquences pour avoir un corps Tutsi, même en étant une Hutu. Seulement, Gentille n’avait rien fait de mal. C’était bien la situation de plusieurs Rwandais. D’ailleurs, elle se fait violée et mutilée durant le déroulement de l’histoire, comme plusieurs victimes de ce génocide. Le personnage de Gentille représente tous ces Rwandais qui étaient prisonniers de ces deux mentalités. Voyez dans cet extrait : « Gentille est comme le fruit de la terre rouge de cette colline, un mystérieux mélange qui réunit toutes les semences et toutes les sueurs de ce pays. Fils, vous allez épouser le pays qu’on veut tuer […]» On peut voir dans cet extrait que toute la personne de Gentille représente tout le Rwanda et son drame.
D’après moi, les scènes de violences sexuelles dans ce roman étaient belles et bien nécessaires. L’auteur n’aurait certainement pas écrit ces scènes pour nous dégouter. Il voulait bien sûr qu’on se rende compte de l’atrocité de ces actes que plusieurs gendarmes Hutus faisaient. Ils abusaient des jeunes femmes pour les tuer peu après. D’ailleurs, dans ce livre, plusieurs évènements sont assez choquants, mais totalement réalistes. Ils se déroulaient bien sûr pendant le génocide au Rwanda. Ces scènes étaient présentes dans ce livre pour nous permettre de comprendre la mentalité des gens qui commettaient ces actes grossiers et malsains sur de pauvres individus inoffensifs. Il fallait comprendre aussi que ces individus indécents prenaient même plaisir à faire ces actes. On peut se rendre à l’évidence grâce à cet extrait : «[…]pour que mes jambes