Un espace mondialisé
Un espace mondialisé (10 heures)
L’espace mondial doit être étudié dans la globalité de ses relations, et non comme un ensemble de parties indépendantes les unes des autres.
La géographie, sans négliger les aspects économiques et sociologiques, analyse la dimension spatiale du processus de mondialisation.
En série ES, on veillera à une véritable concertation avec le professeur de sciences économiques et sociales
(la question du nouveau programme de terminale de sciences économiques et sociales «
Internationalisation des échanges et mondialisation» gagnera à être traitée en parallèle avec la question de géographie).
Commentaire des thèmes d’étude – séries ES et L
Mondialisation et interdépendances
(5 ou 6 heures)
À l’échelle mondiale, on assiste à une accélération des différents types d’échanges qui se traduisent par une accentuation des flux :
– financiers et commerciaux, expression de la libéralisation des échanges de biens, de services et de capitaux ;
– migratoires ; au tournant des années 1980, d’autres formes de mobilité et de nouveaux migrants, originaires de zones géographiques jusque-là peu engagées dans des flux de population de cette ampleur dessinent une nouvelle carte des migrations internationales ;
– d’informations, liés au développement des médias et des nouveaux outils techniques de la télécommunication (NTIC).
La mondialisation peut aussi se comprendre comme la résultante du jeu des différents acteurs : des acteurs nationaux, internationaux ou transnationaux (États, organisations internationales, multinationales) ; des acteurs légaux ou illégaux (firmes, filières, diasporas, mafias…).
Cadres de la puissance, les États participent au processus de mondialisation par la conclusion d’accords multilatéraux, ou bilatéraux, portant sur des domaines politiques, économiques ou culturels.
Aux organisations internationales mises en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale