Un haut niveau d'étude favorise-t-il toujours l'accès à l'emploi ?
Mais alors, le diplôme permet-t-il vraiment d'éviter le chomâge? Peut-on être victime de discrimination ou de surqualification?
Nous allons tenter de répondre à ces questions en deux parties, la première montrant que le diplôme favorise l'accès à l'emploi et protège en partie du chômage, et la seconde traitant les discriminations et la surqualification entrainant le chômage que les diplomés peuvent subir.
Le premier risque face au premier emploi est de ne pas le trouver. Cette situation touche beaucoup de jeunes entrant sur le marché du travail. Selon l'INSEE en 2010, le taux de chômage était de 9,2 en France, et celui des jeunes de 15-25 ans était de 22%. Mais ce risque vise les jeunes sortis sans diplômes, d'ailleurs selon l'INSEE, il a augmenté de 2% ebtre 1990 et 2008. Par exemple, selon le ministère de l'éducation nationale, 27% des jeunes titulaires du diplôme national du brevet ou moins sont au chomâge en 2007. Les diplômés qualifiés ont aussi plus de chance d"obtenir un contrat à durée indéterminée, gage de protection contre le chômage. Par exemple, selon l'INSEE, en 2008 en France, 54% des actifs occupés titulaires d'un bac et équivalents sortis depuis 1à4 ans de cette formation ont un contrat à durée indéterminée.
Le diplôme semble donc favoriser l'accès à l'emploi fixe.
Les diplômés accèdent aussi plus facilement aux emploix qualifiés et aux catégories socio-professionnelles plus élevées.
Selon le ministère de l'Education nationale, en 2007, 23% des jeunes sortis de formation initiale depuis 5 ans, diplômés d'enseignement supérieurs sont chefs d'entreprise. Selon l'INSEE, en 2007 en France,