Un historia commun
Je ne crois pas avoir fait quelque chose de mal ce matin… Ils me paraissaient très nerveux. Ils allaient et venaient par les couloirs (pasillos), s’esquivant les uns les autres. La petite – la plus amicale- me heurta (chocar) deux ou trois fois. Je la cherchais des yeux, parce que c’est le meilleur moyen que j’ai de les comprendre : les yeux et les mains. Elle pouvait dominer le reste de son corps, s’ils se proposent, ils peuvent te tromper et se tromper entre eux ; mais les mains et les yeux, non. Pourtant (sin embargo), ce matin-là ma petite ne voulait pas me regarder. Seulement après de la suivre tout le temps, dans ce va-et-vient inhabituel, elle me dit : « Drake, ne m’énerve pas. Tu ne vois pas que nous partons en vacances, et que nous faisons les valises ? » Mais elle ne me toucha pas ni me regarda. Les trois plus grands, ma petite, son frère et moi… C’était difficile de tenir dans cette voiture, tant chargé de paquets (bultos) ; mais nous étions bien, si serrés (apretados). Je me blottis dans la partie de derrière, sous les pieds des enfants. Sa mère s’assit à une extrémité, où elle a l’habitude de s’assoir. Il a été quand nous avions déjà perdu de vue la ville. Il se mit (echar) d’un côté et arrêta (parar) la voiture, et me tira (aggarar) par le collier (collar). Je ne compris pas. Peut-être il voulait que je fasse pipi, mais je l’avais déjà fait contre un arbre pendant qu’ils chargeaient (cargar) et disposaient les paquets. Je résistai un peu, et lui, avec beaucoup d’irritation (irritacion) et de voix, il me tira (tirar). Il me donna un coup de collier (hacer dano en el cuello). Je descendis (bajar) de la voiture. Il poussa (empujar) la porte avec violence, et retourna s’assoir au volant. J’entendis le bruit du moteur. Elle leva les mains vers la petite fenêtre, je m’appuya contre le cristal. Derrière lui, je vis la tête de ma petite avec les yeux très ronds (redondos) ; ses