Selon une idée répandue, tous les hommes veulent une vie heureuse et souhaitent le bonheur véritable afin d'atteindre une quiétude absolue de l'âme. Cependant pour pouvoir tendre vers cette ataraxie, doit on inévitablement se soumettre à une bonne conduite ? En effet, une personne n'agissant pas de manière correcte et ne respectant pas les règles pronées par la société, est-elle privée d'une partie de ce bonheur ?

A première vue, un homme ayant commis une action dite injuste n'est pas condamné à ne pas être heureux. L'alliance entre une conduite irréprochable et une existence épanouie n'apparaît pas nécessairement liée. Un homme Injuste Profite de sa satisfaction personnelle, le plongeant dans un bien être. En ne s'imposant aucune limite , il renverse les obstacles de la moralité et touche une part du bonheur. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il semble que la conduite d'un homme injuste détient des aspects positifs.

Mais cette attitude n'est pas exempts de critique. Une personne morale ayant commis cet acte déloyal est plongée dans une frustration permanente d'une sanction, des remords l'envahisse. Il semble donc plus intéressant de suivre la loi, de se maitrpiser , d'adopter un comportement juste envers autrui. Pourtant l'homme injuste peut ne pas être submergés par ces pensées. De ce faite, il semble intéressant d'aborder la question de la légitimité. Que fait on du comportement injuste d'un homme n'ayant pas de conscience morale ?

I ) L'homme injuste peut goûter au bonheur.

---> L'étymologie du mot " bonheur " signifie la chance. Dans le Gorgias de Platon , Calliclès développe la définition : " le bonheur est un prvilège réservé à ceux que le cours des événements, le hasard, le sort a favorisé au point de leurs permettre de réaliser tous les désirs ". D'emblée , puisque le bonheur ne dépend pas de nous, l'homme bon , vertueux , juste n'est pas plus heureux qu'un criminel.

---> Un acte injuste