Un hémisphère dans ta chevelure
Problématique : Montrons que ce texte est un hommage à la femme aimée. Plan de la lecture analytique
Introduction
Commentaire
I/ Un poème en prose
1. Un poème en boucle
Le 1er et le dernier § se font écho = même structure syntaxique impératif + infinitif « laisse-moi… », même thème du souvenir
Cette structure donne un effet de cycle au poème = le 1er et le dernier § se répondent, ils reposent sur le même objet = la chevelure : fil directeur du poème
Impression de voyage perpétuel
2. Rythmes syntaxiques et poétiques
Répétitions adverbes « longtemps », GN précédés d’une préposition « plein de voitures » = contribue à la musicalité du texte
A part les procédés anaphoriques, les nombreux § constitués de phrases complexes ralentissent le rythme du poème = relation avec la nonchalance qui se dégage du poème
Musicalité qui s’exprime aussi par des allitérations en –m = certaine douceur et oisiveté / allitérations en –b et –p = donne de la vie lors de ce voyage imaginaire
Rythmique et musicalité au service d’une célébration de la femme aimée
II/ Une célébration sensuelle de la femme
1. Un poème adressé à la femme
Enonciation du texte = 2 personnes pronom « je » omniprésent = Baudelaire + « tu » consacré à la femme aimée
Lecteur plongé dans l’intimité de ces 2 êtres = poème écrit au présent : écrit au moment où la rêverie a lieu
Différentes sensations renforcent le lien étroit entre les 2 personnes
2. Un portrait partiel
Originalité du poème = B. décrit la femme à travers ses cheveux procédé métonymique
Chevelure de la femme noire « tresses lourdes et noires »
Plusieurs expressions qui suggèrent le volume et l’abondance de la toison « l’océan de ta chevelure »
Femme évoquée par son parfum enivrant « l’odeur te tes cheveux », « mouchoir odorant »
Cheveux considérés comme une métonymie de la femme-muse, la « Vénus noire »
3. Un moment de sensualité
Sensualité soulignée par des contacts physiques «