Un roman est une œuvre écrite en prose, qui se base sur une intrigue imaginaire tout en présentant les personnages comme réels, dans leur psychologie, leur destin et leurs aventures. Le récit évolue autour d’un héros, qui dans le langage d’aujourd’hui signifie, un personnage principal. L’intrigue se focalise sur lui, tout comme l’attention du lecteur. Achille, Hercule, Robin des Bois, Jeanne d’Arc sont tous des exemples d’ héros de la littérature, ils se distinguent par leur courage extraordinaire, et par leur exploits remarquables mais est-il nécessaire que les personnages d’un roman soient tous des surhommes pour être appelé héros ? Et aussi pour captiver l’attention du lecteur ? Un héros de roman doit-il être le voisin, l’égal du lecteur ? Pour répondre à cela je vais utiliser un plan dialectique où je comparerais deux points de vue différents.
Avec Maupassant, la première personne qui passe peut être le héros d’un roman. Cela est dû au fait qu’il soit un auteur naturaliste, c'est-à-dire qu’il écrit des romans sérieux, retraitant la réalité, la vie telle quelle, sans aucune enjolivures, mettant en scène, sur un fond historique précis, des personnages de tous les milieux, de toutes les classes sociales, et ayant comme objectif de forcer le lecteur à réfléchir. C’est pour cela que les personnages utilisés sont ordinaires, ils ne sortent pas du commun, ne présentent aucune sorte de pouvoir magiques ni de forces surnaturel. En utilisant des personnages comme ça, le narrateur arrive à faire en sorte que le lecteur s’identifie au héros, à ses sentiments et aussi à ses pensées. Dans ces cas là, c’est à dire dans le cas de romans réalistes, qui visent à donner une image exacte de la réalité, il est en effet nécessaire que le héros soit égal au lecteur, soit son voisin, car sans cela l’auteur n’atteindrait pas son but. Dans Une Vie de Maupassant, œuvre dans laquelle la vie de Jeanne est racontée, le lecteur peut s’identifier à l’héroïne, ils seraient comme elle,