Tout individu est susceptible de se trouver sans emploi. Néanmoins, une personne plus qualifiée peut parfois trouver un emploi avec moins de difficultés qu’une personne peu qualifiée voir sans diplôme. Effectivement, plus le niveau de qualification d’une personne est élevé, plus son taux de chômage sera faible. Durant les années 1980 jusqu’en 2000, de plus en plus d’emplois qualifiés sont proposés sur le marché du travail. En effet, comme on le voit dans le document 1, en 2000, l’indice des emplois très qualifiés en France était de 138, par rapport à un indice 100 en 1982, soit environ une augmentation de 38% par rapport à 1982. Par conséquent, de moins en moins d’emplois non qualifiés sont proposés sur le marché du travail. En 1982, l’indice des emplois non qualifiés était de 100 contre 93 en 2000, soit une baisse de 7 %. Les premiers touchés par le chômage sont les actifs les moins qualifiés. Ils sont plus vulnérables face au chômage. En effet, en France, en 2000, sur 100 individus au chômage, 16.2 étaient sans diplôme ou certificat d’études primaires contre 13.1 en 1990 alors que 5.3 avaient un bac+2 contre 3.6 en 1990. En 2000, de bons supérieurs sont 3 fois moins touchés par le chômage que les sans diplômés. Ces personnes qualifiées ont moins de risques d’être sans emploi.

Certes, le niveau de qualification favorise l’intégration de l’individu sur le marché du travail; cependant, il ne suffit pas à lui seul pour constituer une garantie. Les nouvelles technologies ont contraint les agents à augmenter leur niveau de qualification. Cela a dévalorisé ceux qui n’ont pas de diplômes. Ces nouvelles technologies sont plus exigeantes. Elles demandent une certaine capacité d’adaptation. Pour cela, on embauche les individus les plus qualifiés. Les nouvelles technologies évoluent de plus en plus, donc la formation continue est de plus en plus nécessaire pour l’emploi. Cette évolution, des nouvelles technologies, augmente donc la demande de qualification.