Un message divin
Tristes sont les évènements qui marquent notre vie, heureux sont ceux qui en gardent de beaux souvenirs. Mais pouvons-nous vraiment parler de tristesse ou de joie ?, de séquelles ou répercussion , de hasard ou événement providentiel, de chance ou de malchance, bien des questions qui dépassent l’entendement, nous laissent a priori bouches cousues. Quant à l’interprétation de ces événements, en effet, l’histoire que je vais raconter d’une manière très profonde, tant elle m’a marqué, toute mon enfance, ne sera qu’un essai de reconstruction des faits, tant il est impossible pour moi de la reprendre comme elle m’est arrivée, et cela en essayant de décrire, relater, peindre les faits de la manière la plus raisonnable qui soit. A douze ans, on est assez jeune, insoucieux, de ce qui peut nous arriver, on fait la vie comme on peut. J’étais en première année collège, élève studieux mais assez pétulant, ce qui me coûtait chaque jour que Dieu faisait, des remarques irritantes, tant pour moi que pour mes parents. Je travaillais en m’amusant, croquant la vie à pleine dent en quelque sorte, même si à douze ans notre conscience de la vie dort encore comme une souche. On est jeune, et en prend de la graine à chaque chose qu’on voit. Pour en sortir de ces propos de pédagogue chevronné, j’entre dans le vif des événements, un jour d’hiver glacial, je rentrais de l’école tout excité et content en même temps, c’était le jour de mon anniversaire, et en plus, ce jour-là, on nous avait remis les moyennes trimestrielles, et il en ait que j’ai eu une très bonne moyenne. Rentré à la maison, très content, une béatitude se dégageait de mon visage. C’était ma mère qui m’ouvrit la porte, m’accueillant avec les deux bras, les bras d’une mère qu’on ne peut s’en dégager, tellement c’est féerique. je posai mon cartable par terre, déboutonna ma veste, et allons vite rattraper ma mère qui se dirigeait vers la cuisine, il faisait nuit, en effet, il était dix-huit heures passé.la