Les écrivains se sont intéressés à nous livrer les réflexions et les actes des personnages qu’ils mettent en scène. Très vite nous nous attachons à un ou plusieurs personnages qui vont devenir nos héros, un héros qui est considéré comme un demi-dieu, qui est brave ou même qui est un surhomme. Mais ceux-ci n’ont pas toujours l’étoffe de ceux que l’on appelle héros, ce sont souvent des personnes insignifiantes que l’on qualifierait de médiocre. Le médiocre est défini comme un être banal, plat ou même terne, donc la médiocrité et l’héroïsme ne sont-ils pas contradictoire ? Nous répondrons à cette question en trois temps tout d’abord avec, le héros de roman, un personnage d’exception, puis par, le personnage de roman médiocre et nous nous demanderons s’il peut y avoir de l’héroïsme dans la médiocrité.

Le héros constitue l’ensemble du roman grâce à des actes courageux, bravoure et une personnalité hors du commun, ce qui rend une histoire exceptionnelle. Un héros est or du commun par son physique sa force et sa bravoure, notre premier héros porte le nom d’Hercule (Les Douze Travaux d'Hercule de Christian Grenier). Ce héros de l’Antiquité était doté d’une force phénoménale, c’était un guerrier courageux et fort, c’était un demi-dieu. Hercule a traversé de nombreux obstacles, mais sa bravoure et son courage lui ont permis de les vaincre. Ces héros de l’Antiquité par leurs histoires et leurs bravoures exaltent le lecteur, le lecteur s’identifie par le côté extraordinaire de leurs exploits. Par honneur et fidélité, un héros n’hésite pas à affronter tous les dangers. Changeons d’époque, changeons de héros en la personne de d’Artagnan (Les trois Mousquetaires de A. Dumas). « Un pour tous, tous pour un » célèbre devise de ce mousquetaire qui représente une époque où les valeurs morales étaient inestimables. La parole donnée, suffisait à en faire des hommes d’exceptions. Un auteur peut transformer son héros, en intensifiant l’histoire afin de valoriser celui-ci. Mais