"Un piano commença à jouer" de marguerite duras, barrage contre le pacifique
I. La magie du cinéma
1. Un récit classique
• Personnification du piano qui donne l’atmosphère de l’extrait : la musique joue un rôle important • L’écriture accentue cette atmosphère par - Asyndète : absence de mot de liaisons remplacées par des points. - Même construction pour les débuts des deux paragraphes : succession de phrases courtes puis de phrases longues (gradation) - Paronomase : « invisible, invincible » et pour le second paragraphe parallélisme de construction « On ne saurait lui en imaginer un autre, on ne saurait rien lui imaginer d’autre » • Scénario du film
2. La focalisation interne en début de texte et les émotions de Suzanne
• 2 niveaux de narration : focalisation interne (à travers les yeux de Suzanne) puis focalisation zéro à partir de « cauchemar » • Dans la 1ere partie de l’extrait, le narrateur (donc Suzanne) est émerveillé alors que dans la seconde partie le narrateur semble prendre du recul et porte un regard critique sur le film • Emotions de Suzanne : ligne 3 et 15 • Suzanne est admirative puisque dans sa vie c’est un désert sentimental (« oasis » l.4) • Identification l.11 à 14
II. Le cinéma, source d’évasion et de refuge
1. Une échappatoire au monde et à la misère
• Suzanne invisible du fait de l’obscurité de la salle « noire » (l.4) • Anaphore du mot « nuit » qui implique la métaphore filée de l’obscurité du cinéma • Contraste entre la noire de la salle et l’après midi • Nuit « démocratique » et « égalitaire » donc plus de distinction de classes • « communion de la salle et de l’écran » renforcé par le pronom personnel indéfini « on »
2. Une catharsis au spectateur par le